La nouvelle est tombée, qu’on attendait un peu comme les enfants la neige à Noël (oui, je crois que les adultes, échaudés par les embarras qu’elle entraîne dans notre pays, en sont désormais moins émerveillés …) : les taux d’intérêt longs amorcent une remontée. Il faut assurer qu’il est rare d’espérer une hausse, et pourtant, celle-là était voulue comme une libération. Allez, disons-le dans cette période, voulue comme le messie. La raison est bonne : la France est persuadée que cette hausse-là entraînera la baisse la plus souhaitable, celle du prix des logements anciens dans les marchés tendus, où leur rythme d’évolution en 2010 aura été de l’ordre de 10 à 15% (les notaires parlant même de 20% à Paris).