Taux d'intérêt plus chers, fiscalité moins avantageuse, restrictions de crédit, remise en cause des valeurs refuges: la pierre perd de son attrait.

Il ne leur suffit pas de vouloir dégrader notre dette publique et son fameux triple A. Les agences de notation s'attaquent aussi à notre patrimoine privé. Et elles n'hésitent pas à déprécier ce qui nous est le plus sensible: la propriété immobilière. Standard & Poor's prévoit ainsi que les prix des logements devraient «se contracter de 5 % à 10 %» cette année. Jean-Michel Six, l'économiste pour l'Europe de S & P, avoue que notre marché constitue «un mystère. Les prix des appartements (anciens) ont augmenté de 18 % à Paris entre septembre 2010 et septembre 2011, ce qui est un taux très inquiétant dans un contexte de recul économique et de chômage élevé». Étrange paradoxe, en effet.
yes 11/01/2012 20:44
tempus refugit 10/01/2012 19:55
Oresme 09/01/2012 22:47