Les dépressions mondiales se suivent et se ressemblent. En 1873, le krach démarre à Vienne, passe à Berlin, à Paris, puis en Amérique !
La crise ! La crise ! On n'entend parler que d'elle depuis quelques années. Horreur, ô désespoir, les Bourses chutent, l'économie s'effondre, l'emploi disparaît... C'est la fin du monde ! Mais non ! C'est simplement le capitalisme qui connaît un petit passage à vide... comme il en vit régulièrement. Une bonne petite purge pour pouvoir repartir de plus belle. Depuis deux siècles, c'est qu'il y en eut un sacré paquet de crises, de krachs, de dépressions et autres gâteries du même style. Et pas que des petites crises, mais des énormes, de celles qui font croire à l'apocalypse. Mais qui s'en rappelle ? Celle de 1929 reste encore dans les mémoires, mais elle a été précédée par de nombreuses autres : en 1873, en 1865, en 1836. À chaque fois, des coups de poing dans la gueule. Le monde civilisé croit ne jamais pouvoir s'en relever et il reprend toujours du poil de la bête, les banques souvent à l'origine de la tourmente renaissent de leurs cendres pour entamer un nouveau cycle.