Le graphique ci-après donne la structure de la population française depuis 1900 et sa projection jusqu’en 2050. Il montre qu’à partir de 2010, le nombre de personnes dans la tranche d’âge de 0 à 60 ans représente de l’ordre de 48 millions d’individus et restera relativement stable jusqu’en 2050.
La croissance de la population française sera essentiellement due à l’augmentation du nombre de personnes de plus de 60 ans. Cette population comptait 14 millions d’individus en 2010 et en comptera 22 millions en 2050, soit une hausse de 57%.
Un constat s’impose, en 2000 nous avions 2,6 personnes en âge de travailler (20 à 60 ans) pour une personne en âge d’être en retraite (plus de 60 ans). En 2040 ce ratio sera de 1,5. Cette situation aura une influence importante sur l’économie, en provoquant une hausse des dépenses de santé et une baisse des retraites. D’autre part, les papys boomers (plus de 60 ans) vont complètement changer leurs comportements de consommateurs, entraînant dans leur sillage des modifications économiques majeures.
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Le vieillissement, prochain ennemi de l'immobilier
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L'augmentation du nombre de retraités peut-elle faire chuter les prix de l'immobilier ?
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Une déflation structurelle liée au vieillissement des populations
Pierre Sabatier, stratégiste et co-fondateur de PrimeView
Le brutal déclin de la consommation depuis 2009 est durable ?
Absolument. Il y a une quinzaine d’années, la croissance de la consommation des ménages était comprise entre 3 % et 4 %. Actuellement, elle stagne autour de 0 % en France et de -1 % en zone euro. Les tranches d’âge les plus consommatrices se situent entre 35 et 50 ans. Au-delà, les besoins diminuent très vite. Or en 2030, c’est-à-dire demain, les plus de 60 ans représenteront près de 30 % de la population française. Un pays connaît cette évolution démographique avec dix ans d’avance. C’est
l’Allemagne, avec une population vieillissante privilégiant la rente, donc une monnaie forte et une profonde aversion pour l’inflation. C’est l’histoire du Japon. Il ne faut pas compter sur les flux migratoires pour régler le problème. Ils sont pro-cycliques : il y a immigration uniquement quand il y a croissance économique.
Dans un contexte déflationniste, vers quels actifs se tournent les investisseurs ?
Ils recherchent la préservation du capital, donc les obligations à revenu fixe. L’univers déflationniste est favorable aux obligations ; en revanche, il est défavorable aux actifs immobiliers et aux actions. La déflation est synonyme d’absence de croissance, donc de très faibles profits ; elle est néfaste pour les actions. Les obligations sont plus en adéquation avec des populations vieillissantes.
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